jeudi 2 février 2017

Une journée de Tendances numériques - deuxième partie - étude de cas


Suite de la journée Tendances3, organisée par Infopresse et Socom.

Après les deux conférences d'ouverture dont j'ai déjà fait un résumé, la journée s'est poursuivi avec des études de cas et un sujet qui m'intéresse plus particulièrement soit:

Le nouveau rôle des influenceurs dans l'industrie du marketing

Aurélie Sauthier de Made in est venu présentée une campagne marketing avec Danone Canada afin de faire la promotion des yogourts Oïkos. Au centre de la campagne, le marketing d'influence.

Le marketing d'influence est déjà passablement connu de la plupart des entreprises: faire appel à des porte-paroles, généralement des personnalités connues qui ont acquis la confiance du public au fil des ans; des sportifs, des artistes, etc. 

Depuis quelques années, de nouveaux influenceurs se sont taillés une place sur les réseaux sociaux (blogueurs, vlogueurs, youtubeurs, instagrameurs, etc.). Plus nichés, ils rejoignent des publics aux intérêts bien précis, plus difficiles à rejoindre par les marques. Ils évoluent en dehors des réseaux traditionnels et ouvrent les portes d'un tout nouvel univers aux marques.

De plus en plus de marque font appels à ces influenceurs afin de faire connaître leurs produits. Le principe est simple: faire parler de soi par le biais de l'influenceur au sein même du réseau de cet influenceur. Puisqu'il profite d'une notoriété certaine auprès de ses fans, le message passera mieux. Il y a une relation de proximité, de confiance et d'authenticité qui existe déjà entre le blogueur et ses fans.

Bref, le bouche à oreille numérique fonctionne déjà entre amis. On vient l'organiser et l'amplifier avec des personnalités numériques.

En plus de permettre le relais d'information à un public différent, la relation entre la marque et l'influenceur permet de créer du contenu original qui pourra être réutilisé de différentes façons et même longtemps après sa création. Photo, vidéo, billet de blogue, les possibilités sont nombreuses. La rémunération de l'influenceur, car oui, il y a bien une, dépendra souvent de la complexité du matériel à produire par celui-ci, ainsi que du nombre d'actions à poser sur les médias sociaux (nombre de publication, partages, etc.).

Arthur Sylvestre de Danone Canada a présenté plus précisément la campagne au cours de laquelle Danone a engagé la conversation avec le public numérique grâce à la contribution de 12 influenceurs du Québec et de la Colombie-Britannique. Sarah Couture, l'une de ces influenceurs, était présente pour témoigner de la collaboration.

La campagne s'est déroulée en plusieurs étapes, principalement sur Instagram:

  1. Présenter un moment d'évasion avec le #espacemoment
  2. Présenter le moment d'évasion accompagner d'un produit Oikos
  3. Concours pour faire gagner une carte cadeau Air Canada parmi les abonnés des influenceurs
  4. Participation des tous les influenceurs au Löle White Tour à Montréal (qui était commandité par Oikos)

Au final, le succès de l'opération marketing est sans équivoque: le taux d'engagement a été de 6,26% sur le compte des influenceurs comparé à 1,9 % sur le compte Oikos. Pour Danone, il ne fait plus aucun doute que les influenceurs feront désormais partie de chacune des campagnes à venir.

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Je me permets d'ajouter un commentaire plus personnel à ce résumé pour dire que la collaboration avec des influenceurs numériques est définitivement une avenue à laquelle je crois pour les marques.

Au cours de l'automne dernier, pour le blogue de La Capitale groupe financier, j'ai mis en place deux collaborations avec des influenceurs émergents dans la région de Québec; Hubert Cormier et François Bégin. Le projet était d'une bien moindre envergure que Danone, mais les résultats sont tout aussi probants et nous pousse à aller plus loin.

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Suite du résumé de la conférence dans un autre billet à venir...
Une journée de Tendances numériques - troisième partie 





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