jeudi 19 mai 2011

Le iPad... Un an plus tard

Il y a à peine un an, le iPad entrait dans nos vies. Un an seulement et on pourrait presque croire que cela fait une éternité. L'objet tant convoité (plusieurs, comme moi, sont mêmes allés le chercher aux
États-Unis avant même qu'il soit disponible au Canada pour s'assurer d'en avoir un) promettait de révolutionner le monde du divertissement et la productivité. Après un an, qu'en est-il?

Des millions de iPad ont trouvé preneur dans le monde. Quelques sondages récents ont cherché à savoir quelle est l’utilisation principale que les propriétaires d’iPad font de leur appareil. Sans surprise, c’est la navigation sur le Web qui l’emporte haut la main, suivi de la consultation des courriels et de l’utilisation du réseautage social (Twitter et Facebook en tête). Bref, le iPad est une façon de rester connectés sur le monde (surtout son monde!) et de se tenir informé en quelques secondes.

Regarder des films, jouer à des jeux, utiliser d’autres types d’applications et même lire ne semblent pas encore être dans les habitudes de la majorité, bien que ces activités gagnent en popularité.

Je ne suis pas différente de ces statistiques d’utilisation. Après un an, mon iPad me sert d’ordinateur d’appoint, toujours disponible sur le coin du comptoir de la cuisine ou sur la table du salon pour chercher une information, vérifier mes courriels, placer un commentaire sur Facebook, jeter un œil à mon fil Twitter. Lorsque je cherche une information, hop, je prends le iPad et je cherche, pas besoin d’ouvrir l’ordinateur et l’écran est beaucoup plus convivial que celui du iPhone pour chercher sur le Web. Le iPad est devenu l’ouvrage de référence par excellence!

J’ai essayé d’écrire quelques textes dans Page, mais j’aurais besoin d’un clavier, car je n’arrive pas à taper aussi vite sur le clavier virtuel et j’ai l’impression de ne pas être efficace. J’ai écouté quelques vidéos sur Tou.tv, sans plus, mais je n’ai jamais été une grande consommatrice de télévision. J’ai installé quelques applications de journaux et magazines, mais je ne les consulte pas tant que ça. J’utilise à l’occasion l’application eBay pour magasiner sur le Web. L’application Plans est aussi fort utile pour sortir des trajets avant de se rendre à quelque part ou simplement pour repérer des lieux sur une carte géographique. J’ai installé des tonnes d’application de lectures numériques, mais je reviens toujours à iBooks, l’application d’Apple.

Parlant de lecture numérique, étant dans le domaine, je dois dire que je me suis beaucoup intéressée à cette possibilité associée au iPad. Il y a quelques mois, j’ai complété la lecture de la série Epizzod, Rock & Rose, écrit par Marie-Hélène Poitras et publié à la Courte échelle. Une histoire en 13 épisodes destinée aux adolescentes. J’ai surtout lu par temps perdu dans les transports en commun, mais les deux derniers épisodes, je les ai lu bien calée dans mon divan parce que j’avais hâte de connaître la fin.

Depuis, entre la pile de livres papier qui traine dans mon salon (j’ai toujours été une acheteuse de livres compulsive) et les livres numériques que j’ai accumulé dans mon iPad et mon iPhone (je ne suis pas moins compulsive parce que c’est en numérique), je navigue. Je choisis mes lectures au gré de mes états d’âme. Je lis toujours 2-3 livres en parallèle.

Ces temps-ci, j’ai Le Prédicateur de Camilla Lackberg sur ma table de chevet, la plus récente biographie de Vince Neil, Tattoos & Tequila, en anglais, en cours de lecture dans mon iPad, et Hell.com de Patrick Senécal dans mon iPhone. Je dirai que pour chaque moment il y a une lecture appropriée, mais que j’ai découvert jusqu’à quel point le contenu prime sur le contenant. J’y reviendrai dans un billet prochain.

Pour les enfants
Le surtitre l’annonce. Je crois définitivement (et cela avait été mon « feeling » dès le départ) que la personne qui a le plus bénéficié de l’arrivée du iPad dans la maison, c’est ma fille de 4 ans. Elle en est de loin la plus grande utilisatrice et ne cesse de me demander d’installer de nouvelles applications! Bien sûr, comme parents, il devient essentiel de choisir parmi l’offre gargantuesque d’applications. Parfois, on est déçu, parfois, on fait de belles découvertes. La majorité des bonnes applications sont encore en anglais, mais ma fille ne s’en formalise pas du tout (et apprend une seconde langue du même coup!).

Si au départ, elle a passé beaucoup de temps dans les applications de dessins et de coloriage. J’en avais fait un billet à l’époque. Nous avons par la suite exploré toute sorte d’application, des ludiques et des plus éducatives : fabrication de biscuit, habillement de poupée virtuel, jeux de mémoire, cherche et trouve, découverte de l’alphabet et des chiffres, casse-tête, comptines interactives, et bien sûr application-livre. En vacances ou lors de long trajet en voiture, elle peut écouter ses films préférés sur le iPad.

Avec les applications de création, elle a rapidement compris qu’elle pouvait enregistrer ses plus belles créations pour les conserver, mais aussi les partager. « Est-ce que je peux envoyer mon biscuit à Mamie? ». J’entre alors l’adresse courriel de ma mère et hop, Mamie reçoit un biscuit de sa petite-fille! Quel incroyable portfolio!

Les applications qui ont le plus de succès avec elle sont celles qui allient ludiques et apprentissage, souvent avec des activités en séquence. Une activité pour apprendre les couleurs, suivi d’une activité récompense (choisir un autocollant), comme LunchBox.

Puis, il y a les livres sous forme d’application, comme celles de So Ouat! et de Disney, qui la captive tout simplement. Se faire raconter une histoire, suivre le texte qui s’illumine au fur et à mesure que le narrateur progresse, voir des animations en lien avec le texte, puis faire de petits jeux à partir de la même histoire. Tout simplement magique pour elle!

J’ai aussi acheté quelques albums jeunesse des Éditions de l’Isatis, que nous pouvons lire et regarder de façon plus traditionnel mais sur support numérique.

Il n’est pas rare que, désormais, le soir avant d’aller au lit, elle me demande « un livre qui est dans le iPad ». Pour elle, le support n’a pas d’importance, c’est l’histoire qu’elle a envie de se faire raconter qui compte. Encore une fois, le contenu est maître!

Bref, le potentiel éducatif du iPad est confirmé et le milieu de l’éducation a tout intérêt à s’approprier cet outil extraordinaire. Je sais déjà que quelques enseignants l’utilisent et l’ont même intégré à leur salle de classe. Peut-être que le nombre d’applications en français (spécifiquement québécoises) est encore trop limité, mais il y a certainement des avenues intéressantes quand même.

En conclusion, je dirai que, dans notre famille, le iPad est devenu un objet du quotidien fort utile. Certainement pas un outil indispensable, mais pratique tout de même. Bien sûr, il serait possible de s’en passer, mais maintenant qu’il est là, il représente définitivement un plus et il serait fou de s’en départir. Pour moi, il signifie un lien permanent avec le monde et une ouverture/un accès constant vers la connaissance, davantage qu’un outil de divertissement. Ce n’est pas rien!

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