mercredi 15 décembre 2010

Sages paroles d'un libraire français

Selon Olivier Dumont, patron de la librairie Doucet, en France, les libraires ne doivent surtout pas avoir peur de l'arrivée du livre numérique. Ils devraient plutôt s'intéresser au phénomène. Il offre maintenant à ses clients une borne interactive à partir de laquelle ils peuvent acheter des livres numériques.

Il soutient: « Renoncer au numérique, ce serait comme s’il y a 20 ans on avait laissé le livre de poche aux grandes surfaces »

Ses sages paroles sont reprises par le magazine culturel ActuaLitté.com.

samedi 4 décembre 2010

Soyez positif!


Ophélie n'en peut plus de vivre dans l'ombre de sa soeur Marie-Pier et de vouloir correspondre aux critères du monde superficiel de sa mère. Quant à son père, n'en parlons pas, il vit dans l'ombre de sa mère. Et, un petit ami... elle a largué un homme agoraphobe avec qui elle a eu une longue relation et depuis, c'est le calme plat. Mais comment avoir l'air sexy et "in" lorsqu'on s'habille toujours en noir, qu'on est actuaire (une profession que personne ne comprend...) et qu'on se trouve tout à fait sans intérêt?

Puis, Ophélie croise une amie de sa soeur qui prétend pouvoir changer sa vie grâce aux pensées positives... et elle se met à y croire, jusqu'à ce que les choses se corsent!

Voici la trame de départ du deuxième roman de Anne Bonhomme, Échecs et Maths.

En 2008, j'avais eu la chance, en d'autres circonstances, de lire premier roman de Mme Bonhomme et même de lui parler. Ce premier roman, La suppléante, je l'avais dévoré d'un couvert à l'autre. Probablement, parce qu'il traitait du monde scolaire québécois, un milieu dans lequel j'étais plongé au quotidien.

Dans ce deuxième roman, j'ai retrouvé l'humour et l'ironie de Mme Bonhomme dans une histoire simple et accesible. L'intrigue constitue un bon divertissement, avec quelques rebondissements. En fait, elle serait parfaite pour réaliser une comédie sentimentale hollywoodienne. Tout y est: relations amoureuse et amicale qui se créent et qui se brisent, ponctuées de succès et de déception, sur fond de téléréalité et de famille contrôlante... avec une fin tout à fait prévisible.

Cependant, comme roman, je n'ai pu m'empêcher de trouver qu'il manquait un petit quelque chose pour être vraiment captivant. Un peu plus d'ironie n'aurait pas été de refus. Un peu plus de profondeur dans les personnages et leurs réflexions. Un peu plus d'action aussi et de focus dans l'histoire. Le départ est très prometteur, mais l'intrigue s'effrite à quelque part et perd de sa substance. Je ne saurais dire exactement quand, mais j'ai eu cette impression, jumelée à une perte d'intérêt en cours de lecture. Et la fin m'a semblé un peu précipité. Il y aurait certainement eu matière à élaboré un peu plus.

Ceci étant dit, chaque livre doit pouvoir rencontrer un lecteur qui lui convient. Personnellement, j'aime bien les romans qui me portent à réfléchir sur des situations en particulier et/ou qui me surprennent. Celui-ci n'a pas tout à fait répondu à mes attentes. Je recommande néanmoins Échecs et Maths à ceux (surtout celles, en fait) qui recherchent une petite lecture divertissante sans se casser la tête!

Merci à Masse critique et à Babelio de m'avoir permis de lire ce roman!

Pour lire d'autres critiques des romans de Anne Bonhomme, cliquez ici.

mercredi 1 décembre 2010

Salon du livre débranché



Paru dans le courrier des lecteurs du Journal de Québec, du 24 novembre 2010.

Je suis bien d'accord!